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HISTOIRE

Avant de vous offrir l’avant-propos du livre, je vais vous parler un peu de sa rédaction, de son histoire.
Je suis journaliste et c’est mon métier d’écrire. J’aime partager des informations, mais par-dessus tout traduire en mots des impressions, des ressentis.
A l’époque où les blogs n’existaient pas encore, j’ai commencé à écrire des messages par courriel à une liste d’amis dont j’avais l’adresse mél, pour leur partager des inspirations que j’avais eues sur des sujets qui touchent à notre vécu quotidien.
« Les petits instants de bonheur qui arrivent tout au long de la journée, auxquels on ne fait pas attention. » Michèle R.
Je comptais en envoyer chaque jour, mais très vite, je me suis aperçu qu’il fallait en travailler l’écriture. Car je ne voulais ni ennuyer mes premiers lecteurs, ni les ensevelir sous l’information. Le but était de leur offrir un petit clin d’œil, une inspiration, un souffle bienveillant, un cadeau sans contrepartie, pour leur proposer une autre vision du monde, à appliquer directement dans leur quotidien.
Le seul titre qu’avaient ces courriels était « Le journal du bonheur ». Ce fut le nom de code de mon livre jusqu’à ce que je trouve le titre de « Divin quotidien » pour le recueil de ces chapitres, et que je donne un titre à chaque chapitre, pour plus de clarté.
« Ayant eu la chance de recevoir des extraits du « Journal du bonheur » par mail, je peux affirmer… qu’ils me donnaient chaque fois de belles émotions (parfois vraiment intenses), des réflexions à approfondir et, surtout, des pistes de remises en question personnelles. » Sébastien W.
A l’époque où j’ai écrit ces chapitres de Divin quotidien, j’étais en amour, euphorique, stimulé par le désir de rendre ce monde meilleur et certainement plus vivable. Le monde n’a pas l’air de se porter mieux aujourd’hui, si on en juge par les médias. Et pourtant, je me suis aperçu que cela n’a pas d’importance : ce qui importe, c’est notre façon de voir le monde.
Et pour voir le monde différemment, il suffit de changer de lunettes. Par exemple de voir les rencontres comme des opportunités plutôt que des confrontations. Par exemple de voir l’inconfort de la vie à deux comme une occasion d’évoluer. Par exemple de voir la mort comme source de vie. Et ainsi de suite.
« Merci pour cet opus qui gagnerait à être connu par celles et ceux qui cherchent midi à quatorze heures. » Jérôme G.
C’est à cette époque que je me suis véritablement ouvert au domaine du développement personnel. Je me suis aperçu que rien n’est figé pour toujours mais que la vie nous apporte de quoi grandir. Tout ce qui nous arrive, en fait, alimente dette croissance de l’Être.
Et c’est cette notion irrationnelle et inexplicable que j’ai voulu traduire dans le titre, avec le mot « divin ». Même si je ne crois pas en dieu, je sens que nous ne sommes pas qu’une soupe de molécules réagissant par processus chimiques et physiques interposés. La conscience existe. Les hasards heureux, les coïncidences, la sérendipité, les miracles : tout cela existe, car nous en faisons tous l’expérience un jour, voire chaque jour, si on veut bien se donner la peine d’ouvrir les yeux.
« Divin », c’est cette dimension au-delà de la mise en équation de la vie, que j’ai voulu traduire ici. Je n’avais à l’époque pas encore lu Le pouvoir du moment présent d’Eckhart Tolle. Et j’ai été frappé, lorsque je l’ai lu bien plus tard, de la similitude de nos messages.
« Ce livre s’adresse à tous ceux qui cherchent à se ressourcer simplement, mais régulièrement. Ne gravit-on pas la montagne en faisant des petits pas ? » Hervé J.
C’est ce qui m’a décidé à poursuivre l’aventure de l’édition de Divin quotidien. Je ne dis rien de bien différent de tous les maîtres du développement personnel, ni, pour tout dire, du bon sens. Mais je le dis différemment, avec ma propre voix. Parce que tout ce que j’ai écrit vient de l’intérieur. Et dans tout ce que j’ai écrit, j’ai cherché à éviter les clichés, les phrases faciles, mais au contraire à être juste. Parce que je voulais toucher mes lecteurs au plus profond pour stimuler leurs prises de conscience.
« Il fait partie des livres que je ne range pas dans ma bibliothèque. Je le parcours régulièrement, selon les interrogations, les doutes du moment. » Stéphanie P.
J’ai publié ce livre à compte d’auteur chez un ami qui a oublié d’envoyer les factures aux libraires… J’en ai vendu quelques centaines et l’aventure aurait pu s’arrêter là. Mais le retour d’expérience des lectrices et lecteurs a été si positif que jamais, je ne me suis résolu à ce qu’il termine son aventure dans quelques cartons d’invendus au fin fond de ma cave.
Un jour, un père de famille m’a envoyé un courriel qu’il avait eu via une librairie qui avait vendu mon livre. Il voulait l’offrir à chacun de ses enfants, dédicacé par l’auteur. Il est venu chez moi, et je lui ai dédicacé trois exemplaires devant mes enfants qui n’en croyaient pas leurs yeux.
« Divin Quotidien se (re)déguste comme un bon millésime, dont on sirote chaque soir une petite chronique. » Marie-Martine B.
Le lectorat existait, plus que jamais ! Mais comment l’atteindre ? Avec l’avènement des réseaux sociaux et du commerce via internet, j’ai décidé de l’éditer sur Amazon pour que le plus grand nombre puisse y avoir accès. Et j’ai même décidé d’y consacrer ma carrière professionnelle.
Voilà pour l’histoire, en guise d’introduction. Sans plus tarder, je vous livre l’avant-propos que j’ai écrit au début du livre, pour situer le cadre dans lequel il s’inscrit.

AVANT-PROPOS

J’ai souvent été confronté, comme tout un chacun, à des émotions, tantôt agréables, tantôt désagréables, au gré des événements et des rencontres qui ont jalonné ma vie. J’ai cherché à les mettre en mots, à travers des discussions, des lectures, et bien entendu, ma propre réflexion.
Cette quête de « mots pour le dire » est le lot quotidien de tout être humain, qui a un besoin vital de « digérer » tout ce qui lui arrive. Chacun cherche des explications ou des repères pour extérioriser ce qu’il ressent, et l’articuler avec le monde qui l’entoure, pour donner du sens à sa vie.
La philosophie, la psychanalyse et la spiritualité sont des manières parmi d’autres d’y parvenir, car elles donnent un sens à la vie, en donnant un éclairage, en permettant un va-et-vient incessant entre ce qui se passe au-dehors et à l’intérieur de nous. Elles sont parfois difficiles d’accès, souvent supplantées par les manipulations dont nous sommes constamment l’objet de la part des décideurs politiques, des religions ou du monde marchand, grâce à la complicité des médias.
Leurs tentatives d’explication du monde extérieur, voire de mes propres émotions, m’ont souvent mis mal à l’aise, car elles ne me semblent pas correspondre à la réalité, à ma réalité, en tout cas. Au contraire, je sens comme une volonté de nous endormir, de nous maintenir dans un cocon bien confortable pour nous éviter de penser par nous-mêmes et de proposer des alternatives à un système bien établi.
Car ce système ne vise pas le bonheur des humains : il laisse la plupart des gens sur le bord du chemin. Il cherche sans cesse à nous culpabiliser pour mieux nous manipuler. Il est fondé sur un seul message, au fond : si ça ne va pas, c’est la faute de l’Autre. La peur et son corollaire, le jugement, sont ses armes, que les détenteurs du pouvoir de communiquer utilisent pour nous empêcher de nous ouvrir, de changer, de nous « éveiller ».
Nous sommes pourtant tous « éveillés » lors de notre enfance. Nous prenons la vie comme elle vient, mus par notre seul désir et l’excitation de la découverte du monde. Ce désir est le seul repère, authentique mais inconscient, à notre disposition. Mais au fur et à mesure que nous devenons adultes, nous nous laissons glisser dans une sorte de léthargie, dès que nous avons des responsabilités, de l’argent à gérer, du confort matériel, du pouvoir, des relations sexuelles ou professionnelles.
Etre éveillé, c’est ouvrir les yeux sur ce que voient les enfants : la beauté et la poésie de toute chose qui nous entoure, la vérité toute nue de notre âme, la divinité de toute chose, en fait. Et aussi sur l’immense besoin que nous avons d’être aimé et que nous transférons sur nos relations avec les gens et les objets.
Etre éveillé, c’est être assez conscient pour pouvoir se regarder dans un miroir et dire « je t’aime », c’est à tout moment être assez ouvert pour ne pas se juger ni juger les autres, c’est refuser les notions convenues du bien et du mal, c’est être libre, heureux, avec l’envie de vivre et de partager son bonheur, ici et maintenant.
C’est surtout trouver au fond de soi tout ce qu’on aimerait trouver autour de soir. C’est susciter l’ouverture plutôt que le jugement. Bâtir des ponts plutôt que des murs. Créer de l’amour plutôt que de la haine. Car notre pouvoir de création est immense, bien plus qu’on l’imagine.
Dans ce livre, je veux oser, proposer une autre vision de la vie. Je suis loin d’être le seul dans cet exercice, et c’est tant mieux. Chacun est libre de l’exprimer avec ses propres mots. Chaque jour, d’autres voix s’élèvent pour contester la pensée unique et la manipulation des masses. Chacun à sa manière.
J’ai choisi la non-violence, sans pour autant nier que la violence existe, tapie au fond de chacun de nous. Sans pour autant nier que la vie n’est pas une partie de plaisir. Mais l’Amour aussi existe en chacun de nous. Il suffit de l’appeler, de le réveiller, et il est là, éternellement. Prêt à nous conduire, en adultes, sur le chemin du bonheur.